Ce bâtiment est construit en forme de U, le creux du U tourné vers le boulevard de 4 voies, le BAB. Avec 2 ailes, une entrée de parking souterrain descendant dans le creux du U. Une cour intérieure, pompeusement intitulée le "patio" sur le plan. Cette configuration est un concentré de nuisances sonores et respiratoires..
Image Google, le point rouge étant l'épicentre de l'immeuble, vers le parking souterrain
Vers le parking souterrain
Cette construction constitue une énorme caisse de résonance. Entre 40000 et 45 000 véhicules par 24 heures, motos, voitures, bus, cars, scooters, camions la nuit, défilent sous nos fenêtres. Le bruit vient percuter le mur du fond, se diffuse ainsi sur les 2 côtés, avec écho pour tous les habitants, ayant fenêtres sur boulevard, c'est à dire 32 appartements.
Évidemment le bruit, mais aussi toute la pollution qui découle de la circulation, et stagne, s'imprègne, se répand dans les logements, y compris par la VMC. Les murs et sols des balcons, comme le reste, sont noircis, comme d'une couche huileuse.
Tous les véhicules entrant ou sortant du parking souterrain rajoutent leur dose de bruit, et d'odeurs de gaz; de plus certains motards indélicats s'amusent à faire vrombir inutilement leur accélérateur. Sans oublier l'énorme boucan de la porte basculante, en se refermant.
En 2010, une ligne de bus vient s'installer, à 50 mètres de l'immeuble, et viennent donc s'ajouter les arrêts et les démarrages de ces bus toutes les demi-heures sur leur voie dédiée.
Ligne 6 et son arrêt
Quand on relit la description flamboyante faite en 2010, on nous parle de terrasses. Sur le plan des logements, cela s'appelle "loggia". En fait, il s'agit de 2 m2, en plein courant d'air, et bien sûr bruit et vapeurs des tuyaux d'échappement.
"Les terrasses sont fermées par des persiennes pliables permettant de réguler la chaleur des appartements. L'hiver, elles gardent la chaleur et l'été, la fraîcheur."
Toujours dans cette fameuse description; des persiennes qui, pour ceux du premier étage, ne ferment pas, avec des lames de bois inclinées vers le sol. La chaleur vient glisser dessus, et rebondir sur le sol pour remonter vers les appartements. Cocasse ? Les volets, les persiennes ne permettent pas l'obscurité, car aucune étanchéité vers les murs, un espace de 8 cm, aussi encore et toujours, aucune protection contre le bruit. Des terrasses impraticables pour cause de bruit, on a interdiction d'y étendre son linge, pour l'anecdote.
Viennent s'ajouter tous les bruits domestiques, c'est à dire, télévision, radio, sono, jeux vidéo à toute heure, même de nuit, pour peu que des locataires, laissent leurs fenêtres ouvertes, tout le monde en profite.
Également sifflement provenant des caves, issu d'un problème de tuyauterie de ventilation mécanique, 5 ans que cela dure. Aussi alarme perpétuellement en sonnerie dans le hall, pour cause de malfaçons dans le boîtier électrique, et non pour cause de vandalisme, comme nous le serinent les agents de l'OFFICE 64.
Plan de masse. Le boulevard du BAB, le bâtiment, avec à l'époque 8 palmiers,
qui ont crevé depuis longtemps
Très vite ces nuisances seront portées aux instances de l'OFFICE 64. Il faudra attendre 2017, pour que la société experte en la matière du secteur, ACOUSTIQUE COTE BASQUE, procède à des mesures de décibels, dans certains appartements, 2 études rigoureuses à 15 jours d'intervalle, démontrent un large dépassement du supportable, mais surtout du légal autorisé, c'est à dire, à cet endroit, en de telles configurations de bâtiment, et de voies de circulation. Le problème étant la non conformité du vitrage, c'est à dire épaisseur qui devrait être du triple et non du double vitrage. Et pour couronner le tout, les dimensions des portes-fenêtres ne sont pas adaptées, trop de surface qui laisse passer le bruit, et oui 1m20 de large en double vitrage ne correspond pas à la norme, dans cet environnement urbain. Donc, À suivre auprès d'organismes sanitaires.
Selon l'OFFICE 64, tout est normal, tout va bien, on se plaint exagérément, mais refuse de nous fournir le constat de l'entreprise ACB. A suivre ...
Un capharnaüm permanent qui dépasse outrageusement l'acceptable, et le légal ? A suivre. Circulation du BAB, descente au parking, l'alarme et le sifflement, les portes qui claquent dans les étages, dans une caisse de résonance.
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