" La femme basque - Biarritz "
En remontant l'avenue Foch, au coin de la rue Etienne Ardoin, direction Jardin Public, on ne peut pas la rater (600 kg de bronze, 3 mètres de haut). Puissante, imposante, solidement campée sur ses jambes, "La femme basque" scrute, elle est concentrée, inspirée, elle regarde l'horizon, l'océan ?
Le sculpteur : Fransisco Leiro, août 1999
Elle trône là, sur cette placette en pente, comme si elle avait les pieds dans l'eau, comme au bord du littoral, le sol est sillonné, comme marqué par les vaguelettes et le ressac.
Mais qu'attend-elle ? Le retour du marin-pêcheur ? Elle est le symbole de l'avenir qui s'ouvre, vers l'inexorable ? Très belle statue émouvante, de par sa stature, de par sa solennité, son calme masque l'anxiété.
Pourtant je regrette que cette œuvre se trouve là, un endroit trop exigu, face, non pas à l'océan comme le présageait la symbolique de cette statue, mais face à un carrefour de ruelles, avec voitures et autres engins à moteur. Nullissime, d'emprisonner cette femme sur ces quelques mètres carrés de béton, elle ne connaîtra jamais les embruns, ni les couchers de soleil, mais la pollution et les cacas de pigeons dans l'indifférence des gens qui passent, sans la regarder.
"Itsasoa lano dago. Nik zu zaitut maiteago arraintxoak baino."